Glossaire

Vous retrouverez ici quelques uns des termes les plus communément utilisés dans l’impression 3D. Ils pourront vous aider à choisir le filament approprié à vos besoins selon les spécifications techniques de votre imprimante.

L’impression 3D FDM (Fused deposition modeling) qui est parfois appelé FFF ( Fused Filament Fabrication) désigne un procédé d’impression 3D par dépôt de filament fondu. Il s’agit aujourd’hui de la technologie la plus répandue pour l’impression 3D, plus particulièrement auprès des particuliers et des Fablab. Ceci s’explique par ses faibles besoins de maintenance, la « propreté » du procédé ainsi que les coûts relativement faibles des machines comme des matières premières.

Le procédé « Bowden » désigne un type de liaison entre l’extrudeur de filament et la tête d’impression. La particularité de ce procédé (certainement le plus répandu) consiste dans le fait que le moteur et l’extrudeur sont déportés de la tête d’impression afin de limiter le poids sur cette dernière. L’arrivée du filament jusqu’à la tête d’impression se fait via un tube en PTFE (PolyTétraFluoroEthène) qui est souvent connu sous le nom de Téflon. Ce matériau a la particularité de posséder un très faible coefficient de friction et une résistance à la chaleur jusqu’à 260 degrès.

Par opposition au « Bowden », le Direct Drive désigne un système où le moteur, l’extrudeur et la tête d’impression sont reliés mécaniquement afin de limiter le trajet du filament. Ce système est particulièrement efficace pour l’impression de matières flexibles.

Le PLA ou Acide Polylactique est un polymère fabriqué à partir d’amidon de maïs ou encore de canne à sucre. Il est l’un des rares matériaux imprimable à être biosourcé et compostable dans certaines conditions (compostage industriel). Il est également le produit le plus utilisé pour l’impression 3D FDM pour sa simplicité d’utilisation, ses faibles émanations d’odeurs et de particules.

Le PLA+ est une appellation couramment utilisée pour désigner un PLA dans lequel des adjuvants ont été ajoutés afin d’améliorer ses propriétés tels que son adhérence au plateau, son lien inter-couche ainsi que la qualité de son aspect final.

L’ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) est également un polymère tout comme le PLA, il est bon marché et est dans les statistiques le deuxième matériau le plus utilisé en impression FDM. Plus résistant mais aussi plus « toxique » que le PLA à cause des vapeurs émises lors de sa chauffe, il permet de produire des pièces avec des propriétés mécaniques plus performantes que ce dernier. Il est également plus complexe à imprimer et demande des conditions particulières et un peu d’expérience mais il a également l’avantage de pouvoir se lisser avec de l’acétone afin d’obtenir une excellente finition de la pièce imprimée. Enfin, contrairement aux idées reçues, l’ABS se recycle très bien par étuvage, permettant de produire de nouvelles pièces par différents procédés comme le thermoformage ou encore par injection. Il est très utilisé dans l’industrie, les jouets LEGO sont d’ailleurs fabriqués dans cette matière ainsi que certaines carrosseries de voitures sans permis. Pour l’anecdote, la carrosserie de la Citroën Méhari était réalisée en ABS.

L’ABS+ tout comme le PLA+ désigne un ABS « enrichi » afin de faciliter son impression et améliorer diverses propriétés.

Le TPU (Polyuréthane thermoplastique) désigne un thermoplastique élastomère alliant les propriétés mécaniques du plastique avec les propriétés élastiques de l’élastomère. Cela en fait un excellent matériau pour l’impression 3D dans le cas de certaines pièces comme des pneus, des coques de téléphones, des pieds pour un meuble, etc..,  tout ce qui peut avoir besoin de résistance au déchirement ou à l’écrasement, en bref tout ce qui doit être flexible. Il résiste également très biens aux huiles.

 Il existe différentes duretés de TPU pour répondre à différents besoins, on parle généralement de « shore », plus le chiffre sera bas, plus l’élasticité sera importante. Pour l’impression FDM un shore inférieur à 70 est très complexe à imprimer, c’est pourquoi la plupart des TPU ou PU destinés à l’impression 3D se situent au dessus de cette valeur. La plupart des imprimantes seront capables d’en imprimer s’il est suffisamment « dur », pour les autres il faudra compter sur un extrudeur double entrainement (type BMG ou Titan) ou alors sur une technologie direct-drive.